Pourquoi ne peut-on nous pas avoir confiance au roman ?
Premièrement, ces trois textes, en plus d’être tous des romans, ont comme point commun l’époque ou ils ont été publiés. Ces trois textes ont été publiés au XVIIIème siècle. De plus les trois auteurs avertissent le lecteur quant à la lecture du texte. Pour Marivaux, l’incipit de La vie de Marianne est directement nommé « Avertissement » ; il y avertit ses lectures des modifications qu’il a entreprit pour rédiger le texte qu’il a recueilli. Diderot dans son récit apostrophe son lecteur a la fin du texte en employant le pronom personnel « vous »(34) et en utilisant des questions assez directes et insolites. Quant au dernier l’auteur ne nous donne pas d’avertissement réel mais laisse présager quelques pistes par la suite. Cependant un des trois textes a une caractéristiques que les autres : il s’agit de l’incipit de Jacques le Fataliste de Diderot qui contrairement au deux autres ne nous présentes pas les personnages et le cadre spatio-temporel, l’auteur les dénie dans les quatre premières lignes en posant des questions auquel il répond ironiquement sans nous divulguer les indices traditionnel de l’incipit.
De plus, les auteurs, grâce à leurs incipits ont souhaité faire ressentir aux lecteurs des effets de styles tout au