La Première Guerre mondiale a mobilisé l’ensemble de la population française et pas seulement les soldats. L’arrière tout comme le front a participé à cette guerre. Pour cela, l’Etat a du réorganisé l’économie et influencer les esprits.

Des millions d’hommes ont été envoyés au front suite à l’échec de la guerre de mouvement. Pour se protéger, ils se sont enterrés dans des tranchées. Dans cet abri, les conditions de vie sont extrêmement difficiles. L’humidité, le froid, la boue, les rats les rendent encore plus insupportables. Le manque d’hygiène est responsable de beaucoup de maladie. En plus de tout cela, la mort est omniprésente. Les assauts réguliers sont de véritables boucheries. Contrairement à ce qu’il est publié dans les journaux , le nombre de morts et de blessés augmentent considérablement chaque jour et le moral des soldats est au plus bas.

Assez rapidement, le gouvernement se rend compte que cette guerre lui coute très chère en argent et en homme. L’Etat emprunte alors à la population puis aux Etats-Unis, il augmente aussi les impôts. Le dirigisme est appliqué , l’industrie se reconvertit en production de guerre (armements, habillements, nourriture …) Pour que les français gardent le moral, l’Etat n’hésite pas à lancer sa propagande. Ce « bourrage de crâne » se présente sous différentes formes : affiches, articles de journaux, prospectus, cartes postales, livres … afin de toucher le plus grand nombre de français. La propagande touche même les enfants à l’école. La censure contrôle la propagation des nouvelles et intercepte les lettes entre le front et l’arrière afin de ne pas démoraliser les familles et les soldats. Mais certains journaux arrivent à la détourner tel Le canard enchainé. Malgré les efforts de l’Etat, la population n’est pas dupe mais continue à soutenir ses soldats.

À l’arrière, la population n’est pas épargnée par la guerre. Les hommes étants au front, les femmes doivent les remplacer dans les champs et dans les usines