Pourquoi travaillons nous ?
S’il est excessif d’affirmer du travail qu’il est une torture tout au moins nombreux sont ceux qui le voit comme une contrainte. On travaille pour vivre mais on ne se sent exister qu’en dehors du travail dans ce temps qu’on appelle temps libre. De ce point de vue, le travail semble être une entrave à la liberté
CPDT
Op 2 : Certains trouvent pourtant une forme de satisfaction à travailler redoutant au contraire le désœuvrement, l’ennui comme si le travail leur permettaient non pas seulement d’occuper le temps mais de donner du sens au temps et finalement à l’existence. Cela ne pourrait pas se concevoir si le travail n’était effectivement qu’une activité contraignante, pénible → une corvée.
De même, ceux qui au chômage, privés de travail se sentent privés de dignité, comme si ils n’existaient pour rien, témoignent du fait que c’est la privation de travail qui s’éprouve comme une torture paradoxalement, c’est l’absence de travail qui constituerait une entrave à la liberté.
Problématique : Dès lors, pourquoi travaillons-nous ? Le travail n’est-il qu’une activité contraignante de laquelle nous devons nous libérer pour enfin vivre ou au contraire la liberté ne se gagne-t-elle pas dans l’activité même du travail ?
Rapport entre travail et liberté
I. Le travail, activité nécessaire, contraignante, propre à l’Homme.
Dans ce passage du Protagoras, Platon présente un extrait du mythe de Prométhée. Il peut sembler étrange quand on cherche à établir des vérités de faire usage d’un texte qui fait reposer les explications qu’il donne sur des personnages imaginaires et qui remontent au temps des origines.
Il y a forcément des éléments contestables dans ce mythe. Il y a cependant des éléments qui ne sont pas contestables puisque ce sont des constats.
∞ Relative harmonie naturelle : Si les espèces peuvent coexister, c’est parce qu’elles sont toutes dotés de capacités naturelles ou innées qui leur permettent de subsister.
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