Pourquoi nous soucier de la nature ?
Introduction
1) Exemple/contre-exemple Reportage d'Envoyé spécial sur le climato-scepticisme et le «Rolling Coal» =
«charbon roulant», renvoyant à l'action d'États-Uniens consistant à modifier leur moteur pour enfumer à volonté les piétons/cyclistes, et aggraver autant que possible la pollution de la nature. Puisque Dieu seul est maître de la nature, l'homme n'a aucun pouvoir, y compris de destruction ; autant donc en jouer et en rire... C'est un …afficher plus de contenu…

Pour Thoreau un philosophe doit, comme Diogène, être un éclaireur de l'humanité : il se fait donc un devoir de subvenir de manière autonome à toutes les nécessités de la vie (il construit sa cabane (pour 28$), coupe son bois pour se chauffer, fabrique ses vêtements et assure sa survie grâce à son jardin (disant se suffire de travailler 6 semaines par an)) afin de passer son temps libre et heureux à contempler la nature sauvage, qui constitue à ses yeux le seul salut possible du monde : « Le philosophe est en avance sur son siècle jusque dans la forme extérieure de sa vie. Il ne se nourrit, ne se vêt ni ne se chauffe comme ses contemporains […] Une fois …afficher plus de contenu…

Deux exemples simples peuvent exprimer ma dépendance à l'égard de la communauté-terre : 1) je ne peux pas survivre sans la syombiose qui unit des milliards de bactéries à ma flore intestinale, indispensables à ma digestion ; 2) ni d'ailleurs sans les milliards de bactéries qui prospèrent dans le sol cultivé par nos agriculteurs... L'éthique de la terre m'apprend donc que je dépends d'un groupe qui me dépasse, au sens où il vaut plus que moi (en termes d'être et non d'argent), et qui pour cette raison exige de moi du respect. Dans une communauté, c'est l'ensemble, la totalité qui prime, et non les éléments : on parle alors d'une éthique holistique (le tout est supérieur à la somme des éléments). Par exemple, la justice n'est