Pouvoir a la police
Les quotas étant importants, il est parfois difficile à certains policiers de les respecter à la lettre.
Le problème vient de la décision de chaque policier. Soit il respecte entièrement les quotas et alors il atteint des promotions, des facilités à pouvoir changer de services…soit il décide qu’il faut simplement punir ceux qui enfreignent la loi et celui-là, sont mal vus ou mal notés. On a pu trouver des témoignages qui soutiennent ce point de vue. Des témoignages, il y en a beaucoup et il y en a de plus en plus (http://www.liberation.fr/societe/0102162958-reaction-sur-un-syndicat-de-policiers-denonce-des-quotas-de-pv). Dans le journal « libération », ces témoignages sont dans le sens de la critique contre les quotas et qu’à cause de ces derniers, la pression exercée sur les policiers est de plus en plus lourde. En effet, aujourd’hui si un policier ne remplit pas ses quotas, il ne peut plus avancer dans sa carrière : « J’ai même certains des camarades qui m’ont avoué récemment avoir enlevé des points à des automobilistes juste pour faire du chiffre. On en vient à être totalement intolérant », ajoute-t-il. Et pour ceux, « comme moi » confie François, qui ne respectent pas les quotas, les conséquences sont sans appel. « Cela se répercute directement sur notre note. Du coup, ceux qui demandent une mutation et qui souhaitent monter en grade ne le pourront pas. Pour ma part, je n’envisage pas de grande carrière. Et de toute façon j’ai mon éthique. »
Pour François, hors de question donc de céder à cette pression du résultat. « L’année dernière, j’ai fait 15 PV. Je refuse de répondre à cette politique du chiffre. » Depuis sept ans, François a la même note : 5/10. « Je suis sûr que c’est en partie parce que je n’atteins pas les objectifs. Mais je ne changerai pas ma façon de travailler pour autant. Il faut rester objectif et punir ceux qui le méritent. » François, qui appartient à la brigade territoriale, partage son temps entre la police de route,