poésie ancienne
A - Nicolas Boileau, Art poétique, chant I (1674)
B - Paul Verlaine, Jadis et naguère « Art poétique » (1884)
C - Raymond Queneau, Le chien à la mandoline (1965)
QUESTION
Après avoirexpliqué ce que ces textes ont en commun, vous expliquerez le point de vue de chaque poète.
« Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. » disait Nicolas Boileau en 1674, dans son Art poétique.Comme lui, Paul Verlaine ainsi que Raymond Queneau ont exprimé leur avis sur la poésie telle qu’elle devrait être. Nicolas Boileau, un poète appartenant au classicisme, redéfinit les règles poétiques.Il nous explique ce qu’est, pour lui, une bonne poésie. Puis, à son tour, en 1884, Paul Verlaine s’essaye lui aussi à redéfinir la poésie. C’est un poète symboliste, mouvement artistique apparu en1855 (Prédécesseur : C. Baudelaire). Plus tard, en 1965, Raymond Queneau, exprime sa « recette » pour écrire une poésie « parfaite ». Où chacun d’eux a t’il puisé son inspiration ? Et en quoi malgrétout, chacun a son propre point de vue sur l’art poétique ?
Qu’ont en commun l’Art poétique de Boileau, Jadis et Naguère de Verlaine et le Chien à la mandoline de Queneau, sinon la recherche de laperfection, de l’équilibre parfait. « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage; Polissez-le sans cesse et repolissez. » Ce vers de Boileau incarne à lui seul la recherche de la perfection quel’on retrouve chez Queneau lorsqu’il écrit « Faites chauffer à petit feu ; Au petit feu de la technique », et Verlaine dans ce vers «Que ton vers soit la chose envolée », « Que ton vers soit la bonneaventure ». Dans ces trois vers, les poètes s’adressent au lecteur ; « Faites… », « Que ton… », « Polissez-le… » Ils veulent en faire un futur apprenti poète. Ces trois textes, composés à des sièclesd’écart, ne trouvent-ils pas leur inspiration dans la poésie antique ? Puisque déjà Horace, poète antique latin, recherchait l’esthétisme, la quête du beau.
Une même quête mais trois façons... [à