Poésie française et jeux de langue
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure,
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine
I - Chanson d'automne 1. Décrivez la forme de ce poème : a. Combien de strophes de combien de vers ? (donnez le nom de ce type de strophes si vous vous en souvenez)
Ce poème présente trois strophes de six vers chacune : il s'agit de trois sizains.
b. Combien de syllabes contiennent les vers de ce poème ? Citez également les trois types de vers les plus utilisés en poésie française en indiquant leur nombre des syllabes respectifs.
Ce poème présente des vers courts, puis un vers de trois syllabes. Il existe en poésie française, les alexandrins (12 s), les décasyllabes (10 s), les octosyllabes (8 s), .
c. Quels types de rimes sont ici utilisés ?
De la même façon, les rimes utilisées sont très régulière. Dans chaque sizain se succèdent rimes plates et rimes embrassées.
2. Quels sons reviennent dans la première strophe (dans les trois premiers vers, surtout) ? Pourquoi le poète insiste t-il sur ces sons ? Vous souvenez-vous comment on appelle ces répétitions de même sons ?
Les sons qui se répètent dans cette première strophe sont le (l), le (o), et le (on). Ces sons évoquent à la fois la musique produite par l'instrument évoqué (le violon) et la longueur des mornes journées d'automne.
Ainsi, le retour entêtant de ces sons mime le ressenti du poète, une "langueur monotone", durant ces longues et répétitives journées d'automne.
Ce procédé poétique, qui consiste à répéter un même son au sein d'un vers ou d'une strophe, se nomme assonance (voyelle) et allitération (consonne).
3. Quel instrument de musique le poète associe t'il à l'automne ?
Le poète associe le violon à l'automne, probablement à