Préface
Anthony Adragna 1ES4

Charles Baudelaire refuse l'accusation d'immoralité. Rien de plus moral, selon lui, que le dessein de son œuvre. Toute la défense de Baudelaire à ce procès a résidé dans la structure de l'oeuvre. En effet, quelques pièces prises seules peuvent choquer. Pourtant tout leur sens apparaît par rapport à l'ensemble de l'oeuvre et c'est ainsi que l'on se rend compte de l'objectif moral de Baudelaire. Si l'on analyse cette structure , on peut alors constater qu'il avait pour objectif de condamner les comportements déviants pour lesquels il se retrouvait derrière la barre, c'est une interprétation comme une autre, qui n'a peut être pas d'autre but que celui d'acquitter Baudelaire. C'est ainsi une preuve de la richesse infinie de l'oeuvre dont les interpréatations sont inépuisables puisque aucune hypothèse ne peut être validée. Le rôle traditionnel du poète est de créer l'image de femmes aimées, d'interpréter la vie, hors Charles Baudelaire n'est pas du tout rustique puisqu'il va développer de nouveaux thèmes poétiques et de façon nouvelle. Il est donc moderne aussi bien sur le contenu et sur les moyens qu'il met en place pour faire dégager de la modernité dans sa poésie. Baudelaire a fait entrer de nouveaux thèmes dans le monde poétique, il a notamment fait entrer la ville avec la section intitulée « Tableaux parisiens » où l'on y voit un poète fasciné par l'urbanisé, l'artificiel. Nombreux de ces textes dégagent un amour pour ce qui est fait pas l'Homme, qui n'est pas naturel. Baudelaire oppose les romantiques car il ne puise pas son inspiration dans la nature, il a dédié plusieurs œuvres à ce thème comme « A une passante », « Le cygne ». Il fait aussi entrer dans la poésie la laideur qui n'est pas un sujet récalcitrant avec le poème « Petite Vieilles » où il décrit la laideur des vieilles femmes. Il a pour habitude de mélanger le beau et le trivial. En effet dans le poème « Le cygne » , il décrit un cygne embourbé dans un caniveau