Prada
Voltaire, philosophe des lumières ( XVIII e ), nous fait part, à travers « Candide » de son opinion envers la guerre et sa façon de l’observer. Maupassant, romancier du XIXe nous donne, dans cet extrait intitulé « Sur l’eau », des informations concernant sa propre vision.
Picasso, lui, célèbre peintre du XXe nous fait partager au travers de sa peinture « Guernica » ( nom d’une petite ville d’Espagne ) son indignation vis-à-vis de la guerre.
L’indignation c’est un sentiment de colère provoquée par l’injustice, un manquement moral.
Nous verrons comment ces deux auteurs et ce peintre parviennent à susciter l’indignation chez le lecteur et le spectateur.
Pour cela nous analyserons les détails de la guerre puis nous nous intéresserons aux bruits, à la musique qui ressortent de ces œuvres ; et enfin nous verrons comment les détails font ressortir la mort dans ces trois œuvres.
Analysons tout d’abord les détails de la guerre dans ces œuvres. Voltaire, dans cet extrait du chapitre 3 de « Candide » fait passer le héros pour un naïf, ce qui montre le décalage et l’ironie de ce texte, puisque il est sur un champ de bataille. Il décrit ce champ comme « une boucherie héroïque ». La barbarie est très présente dans ce texte tout comme la violence qui est aussi beaucoup manifestée « des filles éventré après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros » Nous sommes face à des scènes de viol. « des personnes « a demi-brulées criaient »
Maupassant, lui, est plus brut, dans sa façon de décrire la guerre. Pour lui, la guerre, quand il songe à ce mot « il [lui] vient un effarement comme si [on] [lui] parlait de sorcellerie, d’inquisition (…) [d’] abominable, monstrueuse » décrit dans son roman sa de la guerre. « [D]es lacs de sang, des plaines de chair pilée (…) des cervelles écrabouillées » montre bien la barbarie. Nous retrouvons aussi la