Préface

« Si vous voulez écrire, ayez des chats ! »
Aldous Huxley

Le chat de tout temps à été présent dans l’histoire qu’il soit adoré ou détesté ainsi que dans la littérature ou peu à peu il gagna de l’estime dans le cœur des auteurs. Dans l’Egypte antique le chat était comparé à une divinité et adoré dans les temples. L’antiquité classique ignore le chat ou n’y trouve aucun sujet d’inspiration ; les romains et les grecs ne semblent pas non plus être ses complices. Le moyen âge le maltraite en l’associant aux forces du mal. C’est au XVIe siècle que le chat entre dans la poésie. Les chats sont alors des gardiens tout autant que des muses pour les poètes et les écrivains. Ce n’est toutefois pas avant le siècle des lumières que le chat va connaitre son heure de gloire en poésie. Louis XV ordonna l’arrêt des bûchers de chat à la St Jean. Cent ans plus tard, l’engouement du chat grandissant, il fit son entrée dans le cercle des grands poètes, de Victor Hugo et Verlaine et Guillaume Apollinaire en passant par Baudelaire. Entre le siècle des Lumières et l’époque romantique, le chat devient très important dans la littérature et le reste ensuite. Beaucoup d’auteurs possédaient des chats et leur octroyaient une place de choix dans leur littérature comme Colette et Montaigne. Ou encore Théophile Gautier et Alexandre Dumas qui avec Maupassant Anatole France et Baudelaire fondèrent une ligue pour la défense des félins. Nombreux sont les poètes qui ont écrits sur les chats. Et ceux présenté dans cette anthologie n’en sont que quelques uns parmi tant d’autres. Le plus célèbre poète ayant les félins comme source d’inspiration reste sans doute Charles Baudelaire célèbre poète du XIXe siècle. Dans les Fleurs du Mal il écrit plusieurs textes à leur propos. Dualité, intuition, mystère, sensualité douceur sont des thèmes qui nourrissent le rapprochement entre femme et chatte dans l’imaginaire des poètes. Nul mieux que Baudelaire