preface
Les deux premières strophes, donc le double quatrain, se centrent essentiellement sur le lyrisme. En effet, dès le début, Baudelaire le présente sous forme d'une métaphoremise en pratique par l'hyperbole (Mon sang coule à flot). Le sang serait ici égal soit au lyrisme, soit au spleen baudelairien. D'ailleurs, Baudelaire nous écrit le premier quatrain à la premièrepersonne (Il me semble-Mon sang- Je l'entends- Je me tâte), alors que cette personne disparaît totalement au deuxième quatrain, signe que le lyrisme dépasse le poète. La conclusion de cette première partiese trouve dans la deuxième strophe et est exprimée par les deux derniers vers de cette strophe. En effet, cette expression marque élargissement de la vision, nous montrant bien que le lyrisme estétendu, inonde tout et n'épargne personne. On peut observer dans ce quatrain l'opposition entre « à travers la cité » et « comme dans un champs clos ». En effet, la cité marque l'élargissement, alors quele champs clos nous offre une limitation dans l'espace. Cette opposition nous montre bien que le poète nous offre uniquement une vision de son imaginaire, et non une description de paysages...