Premiére neige ( l'évocation de la maladie)
Ensuite, le narrateur se situe d’un point de vue externe, qui permet de décrire chaque attitude de l’héroïne. Il montre ainsi que la maladie dont elle souffre est pesante physiquement et fatigante au moindre geste. On peut le constater aux lignes 4 et 5 « Fatiguée d’avoir fait vingt pas elle s’assied en haletant ». L’auteur insiste sur l’affaiblissement de la femme malade en utilisant le champ lexical de la maladie, «Son pâle visage » l5-6, mais encore « Elle tousse » l6, ou bien « de ses poumons malades » l25.
Enfin, l’auteur montre que cette maladie est grave. La jeune femme est en phase terminale de la tuberculose, « Elle sait(…) qu’elle va mourir » l14, et respirant « tant qu’elle peut, de ses poumons malades ». L’écrivain utilise une métaphore expliquant que « Son pâle visage semble celui d’une morte » l5-6. Ce procédé stylistique insiste sur le fait que la jeune femme souffre énormément et qu’elle est proche de la mort comme « ces secousses qui l’épuisent » l7-8 à chaque fois qu’elle tousse.
Par cette description de la maladie, nous pouvons nous demander comment l’héroïne réagit face à sa mort prochaine