Première guerre mondiale - la vie des français à l'arrière.
Ainsi à l’arrière, les femmes remplacent les hommes partis au combat. Elles les remplacent dans les champs et dans les usines. L’État décide de rassembler tous les partis politiques pour souder la population à l’effort de guerre. L’État décide aussi de mettre en place une propagande pour ne pas décourager l’arrière. Pour réussir, il censure les journaux et contrôle les nouvelles du front. Une culture de guerre est alors mise en place. Cette culture de guerre peut se décliner en cinq catégories : héroïsation de ses propres soldats, minimisation des succès de l’ennemi, mise en évidence de son infériorité morale, amplification de ses propres succès et dramatisation des enjeux. Tout ceci s’appelle le bourrage de crâne.
La première guerre mondiale surprend par sa durée, les dirigeants comme les populations étant tous convaincus qu’elle ne durerait que 3 mois. Ainsi, c’est une guerre longue et donc chère qui s’engage. Il faut trouver des financements. Les populations sont appelées à contribuer à l’effort de guerre au travers d’un emprunt national. De même, les impôts sont augmentés et l’État fait fonctionner la planche à billets. Mais outre, cette participation financière, la population est aussi mobilisée au travers de la production d’armements pour le front. Les femmes représentent un effectif de plus en plus important dans les usines qui ont mis leurs productions au service de la guerre.
Même si elles ne se battent pas, les populations civiles souffrent de la guerre. Déjà, par les bombardements qui détruisent toute une partie du