Chapitre 1 : La psychologie du développement

I- L’objet de la psychologie du développement :

La psychologie du développement induit inévitablement la notion certes de développement mais aussi de croissance. En fait un organisme individuel passe de l’état primitif (œuf) à l’état adulte par une série plus ou moins longue de modification généralement progressive mais parfois assez brusque. On peut schématiquement distinguer dans ces modifications deux sortes d’aspects : des aspects quantitatifs mesurables = LA CROISSANCE et des aspects qualitatifs ce qui relève d’une analyse de la structure, on observe dans un petit organisme la mise en place d’une organisation plus complexe, plus hiérarchiser avec des échange qui s’enrichisse avec le milieu des capacités nouvelle dans l’autonomie acquise de cet organisme = LE DEVELOPPEMENT. Le développement implique la croissance mais ne ce ramène pas à elle. On est naturellement amené à penser et observer que la notion de développement s’applique aussi au psychisme humain.
Psychisme : on ne parle pas de cerveau, de neurone, de biologie, de la capacité intellectuelle, on parle de la dimension affective, émotive, de l’histoire du sujet. On se rend compte que la notion de développement est antérieure à la notion de croissance. Les parents qui pensent l’enfant le font naître à ce moment là et même si physiquement l’enfant ne sera jamais là.
La notion de psychisme inclut aussi des choses en lien avec le développement de l’espèce humaine.

Quels sont les rapports entre la psychologie du développement et la psychologie de l’enfant ?
Les deux discipline sont étroites liées parfois on les assimile même, mais il y a une distinction fondamentale selon un double point de vue : * Dans l’objectif visé des deux disciplines : le psychologue de l’enfant s’occupe des enfants, l’enfant à un intérêt pour lui-même (problématique de l’enfant, étape de la vie,…). Le psychologue du développement ne s’intéresse pas à l’enfant qui est un