Primo levi est-il encore un homme ou est-il devenu un animal ?
De par le livre « Si c’est un homme », Primo Levi raconte son expérience personnelle dans un camp d’extermination, à Auschwitz, durant la seconde guerre mondiale.
Avant d’être arrêté, en 1944, Primo Levi avait des activités de résistant.
Tout au long du récit, il explique la vie menée par les prisonniers au camp ; comment ils font pour survivre, mais surtout, les horreurs qu’ils ont du subir.
Après la lecture du livre, peut-on considérer que Primo Levi est encore un homme, ou est-il devenu un animal ?
Premièrement, je dirais que dans son livre, Primo Levi est encore un homme. Lorsqu’une poutrelle a transpercé son pied, il a continué de travailler, et ce n’est que le soir, en voyant ce dernier ensanglanté qu’il décide de se rendre au K.B, l’infirmerie. Là, il est soigné, et a droit à une période de repos, car il est considéré comme « Juif économiquement utile ».
Le programme d’une journée au K.B. est très strict : réveil à 4h, ration à 5h30 après avoir fait son lit et sa toilette. Après ça, une sieste jusqu’au repas de midi et puis, repos jusqu’à 16h. Avant le repas du soir, il y a une visite médicale, et extinction des feux à 21h.
Malgré cela, Primo Levi est soigné, nourri, a droit au repos ; il est donc encore considéré comme un homme. On s’occupe de lui, et grâce à ça, Primo Levi se sent à nouveau « vivant », il sent qu’on a besoin de lui, que c’est important qu’il reste en vie, même si c’est pour après, retourner se faire mener la vie dure par les Allemands.
Deuxièmement, nous avons bien remarqué que le vécu des camps a amené Primo Levi à une condition quasi-inhumaine. Le seul moyen d'essayer au mieux de la survivre, il le décrit bien, est la réflexion ; le fait de se remémorer une véritable vie, d'essayer de la perpétuer par des gestes du commun, par exemple, le rasage, qui est inutile, mais nécessaire. Cela prouve que Primo Levi se sent homme, et est encore homme, car il a des besoins, et des envies.