Princesse de cleves , scene d'aveu
Tout d’abord on remarque que cette scène se présente comme une scène de théâtre où les deux personnages se répartissent le temps de paroles et où chacun adopte des postures qui reflètent à la fois leurs sentiments et le contenu de leurs paroles.
On remarque d’abord un certain nombre de verbes de paroles « répondit-elle avec un air embarrassé, répliqua-t-il, reprit-il, s’écria-t-il, dit-elle, s’écria, reprit-il , répondit-elle, dit-il »
L’étude de ces verbes de paroles montre que la tension entre les personnages monte peu à peu et que les personnages sont dans l’impossibilité de communiquer : alors que le prince de Clèves se montre de plus en plus engagé par la tonalité de ses propos( phrase interrogative, exclamative, tournure impersonnelle d’abord « le repos n’est guère propre » puis plus engagée « Ah ! Madame ! Votre air et vos paroles me font voir… », la princesse par la monotonie du ton qu’elle adopte ou le silence dans lequel elle se terre manifeste sa volonté de ne rien dire.
De la scène se dégage alors un certain pathétisme que le lecteur peut éprouver surtout en observant l’évolution des personnages (le prince de Clèves d’abord dont les propos sont marqués