Principe de prudence
I – définition
Le principe comptable de prudence est selon le plan comptable général, un des fondamentaux de la comptabilité.
La comptabilité est établie sur les bases de données prudentes afin de ne pas transférer sur des exercices futurs, des incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine (bilan) et le résultat de l’entreprise (compte de résultat).
Cette approche correspond mieux à la réalité des affaires et permet d’éviter la publication de comptes erronés dus à :
-la constatation excessive de provisions
-ou à l’inverse, une absence de provisions ou d’informations relatives à des opérations significatives ou remettant en cause la continuité de l’exploitation.
II – les différentes applications comptables du principe de prudence
a) Les amortissements
L’application du principe de prudence implique que la perte de valeur certaine d’une immobilisation puisse être constatée en comptabilité.
L’amortissement est la technique utilisée pour observer la perte de valeur d’un bien (immobilisation), elle est une répartition systématique de la valeur du bien en fonction de son utilisation.
b) Les dépréciations
La dépréciation permet de constater une diminution de la valeur d’un actif qui n’est pas considéré comme irréversible. On peut dire que l’on peut déprécier toutes les immobilisations, de même que les comptes clients et les stocks.
On peut observé la dépréciation des immobilisations non amortissables, amortissables, des comptes clients et des stocks.
La dépréciation des immobilisations non amortissables
Une dépréciation est nécessaire si à l’inventaire, sa valeur est inférieure à sa valeur d’acquisition.
La dépréciation des immobilisations amortissables La dépréciation d’un actif est la constatation que sa valeur actuelle est devenue inférieure à sa valeur nette comptable. Ceci nécessite alors une révision du plan d’amortissement.
La dépréciation des comptes clients
Si un client connait des