Principe de subsidiarité
Le principe de subsidiarité ne fait pas peau neuve avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne(A) mais il est plus lisible concernant sa mise en œuvre(B)
A/ Un principe inchangé
1.Les modalités
Ne concerne pas l'attribution des compétences mais régule l'exercice de celles-ci , non exclusives.
Destinataires : toutes les institutions et plus particulièrement celles intervenant dans le domaine législatif
Son objet politique est de limiter l'hyperactivité des institutions
Les 3 conditions cumulatives, c'est la ligne directrice pour la mise en œuvre :
-Aspects transnationaux de l'action envisagée
-Les objectifs de l'action ne peuvent être atteints d'une manière satisfaisante par les États membres
-L'action peut être mieux réalisée, en raison de ses dimensions ou de ses effets, par une intervention de l'Union
Partie intégrante du principe de subsidiarité, le principe de proportionnalité il est définit à l'article 5 « n'excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs des traités »
2.Une constance
L'article 5 TUE n'a pas changé, termes identiques à celui du traité instituant la Communauté européenne seulement une nouvelle référence à la dimension local et régional.
Le protocole n'est que peu différent du précédent ce qui permet d'affirmer qu'il reste semblable à son prédécesseur
Le traité rend cependant son exercice plus lisible et étendu
B/ Un exercice étendu et clarifié
1.L'étendu
Le traité troisième pilier concernant la coopération policière et judiciaire en matière pénale est « communautarisé »==> le champ des compétences est donc de ce fait élargie
===> détail des nouvelles compétences du troisième pilier
2.Une clarification résultant de l'énumération des compétences
Il y a désormais un listing des compétences. Une attribution expresse qui met fin au divergences d'interprétation sur le champ d'application de la subsidiarité grâce à une