Principes généraux du droit européen
Le droit communautaire : étranger/intégré
C’est un droit étranger mais aussi un droit intégré.
Décision Costa c/ Enel, 1964 : Avec cette décision le Conseil Constitutionnel distingue le droit interne du droit international et distingue le droit communautaire, qui est un droit particulier. Il se rapproche de la Cour de cassation, Sté Café J. Vabres car dans cette décision il faisait primer le droit communautaire sur le droit interne.
Les juridictions françaises ont du faire une place à ce droit. Les nombreuses révisions constitutionnelles qui ont lieu depuis 1957 ont eu lieu pour intégrer le droit communautaire dans le droit interne. La dernière en date est celle du 4 février 2008 qui permet d’intégrer le traité de Lisbonne. De la même façon les juridictions françaises ont du faire une place à part : elles n’ont jamais traité le droit communautaire comme un droit international lambda. La preuve en est la question du rapport entre le droit communautaire et la Constitution. Ils ont se questionner sur les rapports entre le droit communautaire et la Constitution : en 2004 2006 et 2007, elles ont rendues des décisions extrêmement importantes :
En 2004 le Conseil Constitutionnel est venu s’intéresser à la place des directives communautaires en droit interne. Il était saisi d’une loi qui transposé une directive communautaire du 10 juin 2004, LCEN et le 27 juillet 2006, DADVSI : le Conseil Constitutionnel a estimé que lorsqu’il est saisi d’une loi qui transpose une directive communautaire, il ne peut pas en contrôler la constitutionnalité. Et il justifie cette incompétence par l’art. 88-1 de la Constitution qui selon lui, pose une obligation constitutionnelle de transposer les directives ; il fait obligation au Parlement de transposer les directives, donc le Conseil Constitutionnel fait primer le droit communautaire sur la constitution.
Il apporte donc une sorte de dérogation par rapport à une position traditionnelle du