Printemps arabe
Lancement du sujet
L’année 2011 a été marquée par une série de révoltes massives exprimant la colère des peuples arabes. Ce printemps arabe amorcera-t-il un second temps de « l’éveil du monde arabe » ? Ou bien ces révoltes vont-elles piétiner et finalement avorter – comme cela été le cas du premier moment de cet éveil ?
Tout au long de notre travail nous nous efforcerons de répondre à cette question à partir du plan suivant.
PLAN
1. Introduction
DEFINITION
Le « Printemps arabe » est un ensemble de manifestations populaires d’ampleur et d’intensité variable qui se produisent dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. L'expression de « Printemps arabe » fait référence au « Printemps des peuples » de 1848 auquel il a été comparé. Ces mouvements révolutionnaires nationaux sont aussi qualifiés de révolutions arabes, de révoltes arabes ou encore de « réveil arabe ».
Le printemps arabe qui a été amorcé par le suicide de Mohamed Bouazzi et qui a pris son élan avec la fuite vers l'Arabie Saoudite du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011 après vingt-trois années de pouvoir, ce qui a fait renaitre l'espoir des populations arabes d’entrevoir la fin de leurs hivers autoritaire.
La vague qui s’ensuivit n’épargna aucun pays arabe, et ce de plusieurs façons soit directement comme cela fut le cas en Égypte, en Libye, au Yémen, Bahreïn et en Syrie, soit indirectement par réaction sécuritaire ou par anticipation en Algérie, au Maroc, en Jordanie, en Arabie saoudite.
LES CAUSES
Les principales causes de ces mouvements à forte dimension sociale sont le manque de libertés individuelles et publiques, la kleptocratie, le chômage, la misère, le coût de la vie élevé ainsi qu'un besoin de démocratie qui ne soit pas une simple façade. Cette vague révolutionnaire est comparée à divers moments historiques, comme le Printemps des peuples de 1848, la chute du Rideau de fer en 1989.