Prise de note
Les situations dans lesquelles les individus sont conduits à prendre des notes sont très fréquentes et très variées. On prend des notes pour :
1. Organiser son quotidien ; 2. Lors d’un cours, d’une conférence afin de les travailler plus tard dans le cadre d’un projet professionnel ou de la révision d’un examen ; 3. Pendant un entretien pour enquêter, évaluer une situation de travail ; 4. Pendant une réunion en entreprise pour en faire le compte rendu ; 5. Dans des documents pour préparer un exposé technique ; 6. Pour écrire un rapport, un essai, etc...
Dans le monde du travail, de très nombreuses activités ne peuvent être bien accomplies sans dominer des techniques appropriées de prise de notes. Elles impliquent la saisie rapide de directives, leur transfert et leur transcription en comptes rendus ou rapports.
1. Définition : qu’est-ce que la prise de notes ?
Le dictionnaire (Le Petit Robert, 1996), définit les notes comme « des marques faites pour garder mention, indication de quelque chose ». Les notes constitueraient donc une sorte de mémoire externe. Toujours selon le dictionnaire, ces notes seraient de « brèves indications recueillies par écrit en écoutant, en étudiant, en observant ». Ces écrits auraient donc pour fonction de « ramasser » l’information distribuée dont il faudra se souvenir. La prise de notes serait, alors, l’opération par laquelle un individu parviendrait à abréger des informations et à les restituer sous une forme résumée. Dans les manuels techniques de prise de notes, son efficacité ne réside pas simplement dans la capacité du noteur à accélérer la transcription de ce qu’il entend grâce à l’usage d’un code graphique dont les éléments abrégés sont tracés plus vite. Elle consiste aussi dans l’écrémage des idées à transcrire. Parmi les stratégies les plus couramment utilisées par les noteurs surtout quand ce sont des étudiants, il convient de citer :
. La stratégie de l’AIGLE :