Privatisation
§1- la rupture avec le colonialisme et la politique des plans
Après une conquête de l’indépendance douloureuse, les Algériens se sont attelés à transformer les structures sociales et économiques du pays héritées de la colonisation. La première tâche a été de rompre avec l’organisation sociale et économique héritée de la colonisation. Il fallait d’abord consolider l’Etat pour lui donner les moyens de procéder à une transformation économique :
- récupérer les richesses nationales (domaine de la colonisation, richesses minières et hydrocarbures) ;
- nationaliser les entreprises industrielles et le secteur bancaire ;
- créer une monnaie nationale et établir un contrôle des changes et du commerce extérieur.
Suivra la mise en place d’un système de planification qui sera, dès 1969, à la base de plans de développement étalés sur plusieurs années.
Dès 1966, l’économie algérienne prenait une nouvelle direction. La préoccupation essentielle était de rompre avec tous les vestiges du colonialisme et à sa domination par les intérêts étrangers.
La construction d’une industrie de base, la réforme agraire et l’indépendance à l’égard de l’extérieur en sont les trois pivots.
L’objectif visé, en plus d’un contrôle national des richesses et des moyens, est l’élévation du niveau de vie de la population en offrant le maximum de possibilités d’emplois aux algériens.
Différents plans nationaux vont se succéder de 1967 à 1977.
Paru sur Village-justice.com
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Pour le secteur des hydrocarbures, un ambitieux plan de valorisation de toutes les catégories de ressources énergétiques (pétrole, condensat, gaz naturel) a été lancé en
1978. C’est un programme de 30 ans, dont le coût devait dépasser 35 milliards de dollars. C’est un montant représentant quatre fois l’encours de la dette déjà contractée au moment de son lancement. A la mort du Président Boumédiene, ce plan sera abandonné.
§2-La crise pétrolière et le