Problème de l'illusion réaliste dans le théâtre du moyen age
1. L’œuvre du Moyen Age ne relève pas d’une esthétique de l’illusion « réaliste » et théâtre de conventions 1. De fait, pas d’unité classique, mais éclatement : 2. Pas d’illusion de la réalité, effets de réel, mais : - monde de la merveille : temps et espace des fées, de l’Ange, de statues qui parlent - Espace symbolique : carême - Esthétique du rêve : Avec Robert Sommeillon, Avec la structure – la vie est un Songe Temps circulaire dans Adam : RM, JF 3. Représentation de la « diversité de l’aventure humaine » : « la croisade et la taverne, Saint Nicolas et les voleurs, l’ivresse créée par le vin et le sort de l’humanité » : religion/prosaïque ; sacré/ht / profane/bas 4. Système de conventions : - Chevalier chantant à l’imparfait, p. 68
2. Mais, illusion / représentation de la réalité arrageoise et médiévale. 1. Il y a bien unité d’action
2. Théâtre en référence directe à des réalia : théâtre arrageois
3. Représentation de la totalité de la diversité de l’aventure humaine ? - pb / totalité : car binarité suggérée – monde manichéen ? Inversion des valeurs, pourtant. - pb / aventure : processus bloqué (cf Doudet, p. 88) - binarité & polarité avant tout : l’autre vers nous. Monde assez manichéen tel quel. 4. Système de conventions est objet d’inversion : - parodie des conventions : distanciation RM = univers de conventions poétiques parodiées ; - Eléments nouveaux chez Bodel Déjoue l’attente des spectateurs. « aventure = ce qui arrive d’imprévu, de surprenant »
3. Si ce théâtre participe d’une esthétique, c’est celle de l’ « illusion comique » qui devient « miroir de complexité » et d’ambiguïté. « aventure » en tant que risque. Mêle réalité et fiction, « aventureusement ». Vertige pré-baroque ? 1. Interroge la question de l’illusion, de la foi : - sans vision manichéenne ; par les deux points de vue adoptés dans