Problèmes de sante mentale des sdf
ORIENTER QUELQUES PISTES
CMP : Centre médicaux psychologique sectorisé selon la domiciliation.
E.M.P.P : Equipe mobile précarité psy (rattachée à l’hôpital) composée d’infirmière psy. Sur RDV.
H.O : Hospitalisation d’office. Appel de la police si crise non maîtrisable puis hospitalisation.
CPOA : Centre psychiatrique d’orientation et d’accueil. Permet de sectoriser les sans abri sur un CMP.
SOS Psychiatrie : le déplacement est facturé 285 euros+ le paiement de l’ambulance.
Faire appel à des psys privés s’ils sont d’accord pour prendre la CMU.
Le lien en question
Nathalie, CHRS . Educatrice spécialisée.
« Quand on est face à un public borderline et provoc et qu’on s’offusque de leurs réactions, en les excluant d’un centre par exemple et bien il faut se poser la question de pourquoi on les accueille. »
« Il est important d’identifier comment la personne se représente son histoire et ses actes. »
« On a chacun des trucs qui nous mettent mal à l’aise et avec lesquels on ne sait pas faire : cas psy, les personnes victimes d’addiction qui ont beaucoup de mal avec le cadre, elles mentent beaucoup, c’est humain. »
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Psychiatre
« Est-ce que c’est la rue qui rend fou ou est ce qu’on est fou avant d’arriver à la rue ?
La question du cadre thérapeutique est fondamentale, il faut maintenir ce cadre.
Les travailleurs sociaux doivent veiller à la question de la séduction et de la trop grande proximité qui peut nuire au diagnostique social en engendrant un déni de la pathologie mentale.
De la même manière, il faut prendre garde à la toute puissance du travailleur social face à quelqu’un dont les troubles mentaux sont évidents. Quel est la place de la pathologie dans le suivi, Va-t-elle dominer dans l’accompagnement ? »
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Jean Didier, animateur socio-éducatif.
« Avec les personnes qui sont des cas psy, il faut retirer les objets dangereux