Problématique du financement du secteur informel par les imf
Les IMF, tenues de dépasser les limites des systèmes endogènes mis en place par les populations (TONTINES, NATT,etc…) offrent aux pauvres la possibilité d’assurer une activité économique,de jouir de leurs revenus et même d’épargner un surplus.
En effet, les SFD mutualistes sont régis par un ensemble de règles que l’on retrouvent au niveau d’une baie et d’un décret d’application, des statut et réglementation intérieur au niveau des instructions de la BCEAO. Ce qui leur permettent de se prémunir contre certains risques liés au secteur et de mieux établir leur vocation première qui était de favoriser l’émancipation économique des pauvres en leurs procurant un outil d’accés au crédit et de placement de leur épargne.
Cependant, les SFD mutualistes délaissent de plus en plus leur mission qui était les prêts de petits montants pour des des prêts de montant assez importants à l’image des banques classique et en même temps rendent éligibles la plupart de leurs membres par rapport à ces prêts. On assiste donc à u enlèvement de ce qui était destiné aux pauvres. Vu les objectifs de rentabilité, de pérennisation et de sécurisation financière, les IMF adoptent aujourd’hui une pratique presque bancaire et ne suivent plus les normes établies par l’autorité