Production et flexibilité
Longtemps considéré comme la fonction essentielle à l essor et la domination des sociétés industrielles (notamment par l école classique), la fonction production a semblé être supplanté par la mercatique, la gestion des ressources humaines et la finance.
La production se définit comme la transformation des inputs (les facteurs de production) en outputs (produit fini) afin de les vendre sur le marché. La vente des produits doit permettre à l entreprise de couvrir son cout de revient.
De 1920 à 1950, les producteurs ont connu leur période de gloire. En effet la demande était peu différenciée et permettait aux entreprises de produire en masse. Le taylorisme se développe, permettant ainsi la réalisation d'économies d'échelle et de bénéficier de l'effet d'expérience.
A partir de 1960, les gains de productivité augmentent ainsi que le pouvoir d'achat. On voit apparaître une demande personnalisée, ce qui va pousser les entreprises à diversifiée leurs productions et à innover afin de se construire un avantage concurrentiel. La séparation des postes de travail, la spécialisation des ouvriers et la parcellisation des tâches que préconisent le système Taylorien n'est donc plus adapté à la demande.
L'environnement myopique et turbulent, la mondialisation et la globalisation des marchés associés à une demande de plus en plus diversifiée oblige l'entreprise à revoir son système de production de façon à être flexible.
Le concept de flexibilité a toujours existé notamment au sein des rédactions (journal) mais va apparaître comme un impératif pour les organisations. La flexibilité se définit selon Christophe EVEAERE comme la capacité à s'adapter sous la double contrainte de l'urgence et de l'incertitude. La flexibilité s'obtient par une polyvalence des salariés, des outils de production moins spécialisés et