Profession de foi du vicaire
Le texte sur lequel nous réfléchissons est extrait de la Profession de foi du Vicaire Savoyard de Jean Jacques ROUSSEAU, édition G.F papes 89-91.
Dans ce texte l’auteur défend l’idée selon laquelle nous ne sommes pas nés avec la conscience qui, du reste est l’instance privilégiée qui sépare l’homme de l’animal.La conscience n’est donc pas innée contrairement, selon l’auteur, aux sentiments qui sont intrinsèquement liés à notre manière d’être ; C'est-à-dire relatifs à notre nature.Le texte peut être structure en trois mouvements.
Dans le premier mouvement qui couvre le premier paragraphe auteur fait la différence entre les sentiments qui sont innés et la conscience qui est acquise.
Dans le deuxième mouvement qui couvre le deuxième paragraphe l’auteur explique que l’est par la conscience que nous effectuons le jugement du bien ou du mal.
Dans le dernier paragraphe, il est question du rapport de la conscience au monde
Développement
Dès l’entame de son propos l’auteur déclare une formule qui rappelle l’empirisme, car il pense que notre premier rapport au monde est le sentiment, c'est-à-dire la « sensibilité ». Cette dernière fait appel d’abord aux organes de sens. Voila pourquoi, notre sensibilité vient d’abord avant que « l’intelligence » soit effective. Il en résulte alors que les sentiments tels que « l’amour de soi » qui est un sentiment naturel qui porte tout animal à vouloir préserver sa propre conservation. En revanche, « l’amour de soi chez l’homme est dirigé par sa raison mais il est modifié par la pitié qui implique l’intelligence.Il en est de même de ce que l’auteur appelle « la crainte de la douleur » et « l’horreur de la mort », « le désir du bien être » qui s’inscrivent dans le cadre de l’angoisse existentielle qui est innée chez l’homme.C’est ainsi que selon l’auteur l’homme « est sociable par nature » c'est-à-dire disposé à vivre en société naturellement. C’est d’ailleurs, ce rapport de l’homme à la société que