Programme histoire des arts 2009/2010
De l’internationalisation de l’art à sa mondialisation
INTRODUCTION
L’internationalisation de l’art n’est pas un phénomène récent. En effet, les artistes ont toujours voyagé. Déjà au début du XIXème siècle apparait le courant orientaliste qui marque l’intérêt de cette époque pour les cultures maghrébine, turque et arabe. A cette époque ou la représentation picturale de la nudité est choquante si elle n’est pas justifiée, la découverte des mœurs et pratiques tolérées dans ces pays jusque là inconnus, entraine l’Europe dans une certaine fascination pour les harems comme l’exploitent Ingres avec « le bain turc » ou encore Eugène Delacroix –qui a entrepris un long voyage dans les pays du Moyen-Orient - avec « la mort de Sardanapale ».
En ce qui concerne l’architecture, l’amélioration des connaissances du style antique, byzantin ainsi que la découverte des architectures chinoises, arabes… vont amener l’éclectisme. On va petit à petit retrouver des références à certains styles exotiques dans toutes sortes de bâtiments comme par exemple l’hôtel de Beauharnais à Paris qui intègre un style Egyptien. Les différents styles sont choisis selon la nature du bâtiment. Par exemple John Nash va s’inspirer du style oriental pour créer le pavillon de Brighton. Un lieu festif, richement décoré.
Puis, après que le Réalisme ai fait voler en éclat les conventions classiques (perspective frontale, action centrée dans le format, poses théatralisées…) De nouvelles influences culturelles vont à nouveau bouleverser le rapport à l’image. La découverte, en 1850, des estampes japonaises en occident, va engendrer à un fort commerce entre le Japon, l’Europe et les Etats Unis. L’exposition universelle de 1862 va permettre aux japonais de se faire connaitre. Des boutiques de décoration japonaises apparaissent et les artistes européens sont immédiatement interressés par les estampes japonaises. L’artiste Hokusai Katsushika est l’un des