Progrès médicaux grâce à la génétique
Génétique humaine : progrès ou danger ?
III- Risques éthiques :
L’eugénisme peut être désigné comme l’ensemble des méthodes et pratiques visant à transformer le patrimoine génétique de l’espèce humaine, dans le but de le faire tendre vers un idéal déterminé. Il peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État mais Il peut aussi être le résultat collectif de décisions prises par les futurs parents, dans une société où primerait la recherche de l’ « enfant parfait », ou du moins le diagnostic de nombreuses infections graves[1]. diapo
Le terme eugenics a été employé pour la première fois en 1883 par le scientifique britannique Francis Galton dont les travaux ont grandement participé à la constitution et à la diffusion de l'idéologie eugéniste. Mené par des scientifiques et des médecins, le mouvement de promotion de l'eugénisme qui se met en place au tournant du XXe siècle milite en faveur de politiques volontaristes d'éradication des caractères jugés handicapants ou de favorisation des caractères jugés bénéfiques. Son influence sur la législation s’est traduite principalement dans trois domaines : la mise en place de programmes de stérilisations contraintes, le durcissement de l’encadrement juridique du mariage et la restriction de l’immigration. L'histoire du XXe siècle a fourni des exemples de politiques eugéniques maintenant majoritairement désapprouvées. suivant Galton ,"Il lui paraît nécessaire de maintenir les lignées des grands hommes de la nation," l’eugénisme qui preconise considère comme la « science de l’amélioration des lignées » et qu’il entend appliquer aux êtres humains sur le modèle de l’élevage sélectif des animaux. diapo Dans le contexte de la Révolution industrielle, qui initie un mouvement d’urbanisation et prolétariat et la prolifération des classes laborieuses constitue un motif d’inquiétude profond pour les élites victoriennes , l’eugénisme galtonien apparaît ainsi comme une théorie défensive qui