Nous vivons dans une société où les progrès techniques tiennent une place importante, voire primordiale. Il est vrai que depuis quelques siècles, l’homme jouit d’un certain confort sur le plan du bien-être. Par contre, de nombreux problèmes moraux subsistent et surgissent tels que la guerre. De ce fait, une question pertinente s’impose : le progrès technique implique-t-il un progrès moral? Nous sommes en pleine dualité où le développement moral est laissé de côté au profit de l’avancement technique. Par progrès moral, l’on désigne le perfectionnement spirituel et le développement culturel de la civilisation. L’amélioration du savoir-faire professionnel, des méthodes et des sciences désigne quant à elle ce qu’est le progrès technique.

Premièrement, à mesure que l’on règle des problèmes grâce aux techniques diverses, des problèmes d’ordres moraux surgissent. En prenant exemple sur la production alimentaire, nous pouvons voir que les engrais chimiques sont une excellente manière de produire de la nourriture plus rapidement et sans aucun ennui relié aux insectes. Cette solution contamine les eaux et nécessite alors une autre technique pour assainir l’eau. Bref, non seulement la population se voit privée d’eau, mais elle se trouve aussi aux prises avec des déchets difficiles à détruire. Mais encore, au court de ce XXIe siècle, les progrès techniques ont bénéficié d’une importance grandissante. Prenons pour exemple l’industrie de la téléphonie cellulaire, industrie dont les progrès sont non moins exponentiels qu’utiles. En moins de dix ans, le nombre d’usagers de téléphone cellulaire a presque triplé. La technologie est certes très commode, mais l’on ne voit que ses conséquences immédiates en oubliant les « effets secondaires ». Une fois le problème de communication réglé, l’on fait fi de toutes les personnes qui ont été exploitées ou encore de tous les déchets et les conséquences sur la santé. Donc, puisque les techniques se multiplient et que celles-ci engendrent