Projet Final Deviance
Prostitution juvénile en Thaïlande
Par Maxin Lucas-Girouard (p1090593)
Département de sociologie
Faculté des arts et des sciences
Sociologie
Travail présenté à
Sébastien Richard
Dans le cadre du cours SOL1016-A-A14
Table of Contents
Introduction 1
Analyse théorique 2
Les étrangers/clients 2
Les prostituées 4
Conclusion 6
Bibliographie 7
Introduction En sociologie, un individu devient déviant du moment ou il enfreint une norme. Cependant, cela n’est vrai que si quelqu’un le vois faire, que si quelqu’un assiste ou prend connaissance de son acte de déviance. Par exemple, un individu qui consomme de la drogue chez lui, seul, sans que personne ne le sache ne serait pas considéré comme déviant par la société. Mais que ce passe-t-il lorsqu’un comportement, de prime abord, considéré comme déviant des normes sociales, devient une pratique plus ou moins courante au sein d’une communauté? C’est le cas, par exemple, de la Thaïlande. En effet, dans ce pays d’Asie du sud-est, le phénomène du tourisme de masse en a engendré un autre, mais celui-ci moins reluisant. Il s’agit du tourisme sexuel, plus particulièrement la prostitution juvénile. Cette industrie toucherait environ 200 000 enfants ainsi un peu plus de 800 000 étrangers annuellement1. Il ne s’agit, cependant, pas d’un phénomène récent. Effectivement, les premières « maisons de réconfort » ou « rest and recreation facilities » servaient aux soldats japonais lors de la Première Guerre mondial puis aux membres des forces américaines lors de la Guerre du Vietnam2. À la fin des années 1990, l’Organisation internationale du travail (OIT) estimait le revenu généré par cette industrie entre 33 et 44 milliards de dollars américains par an3. Il s’agit donc d’un phénomène connu et d’autant plus populaire qu’il semble étrangement toléré. Qui sont les déviants dans cette affaire? Les milliers d’étrangers sont peut-être à blâmer, mais qu’en est-il des jeunes filles s’adonnant au