Exploitation ouvrière des femmes dans les usines de textile au
XXe siècle en Angleterre.

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Il n’y a pas de révolution industrielle sans changement technique. Ainsi, en 1830 le métier à tisser emporte sur le métier à bras. La mise en œuvre des inventions technologiques est difficile parce qu’elle représente une, façon nouvelle de travailler, qui ne suit plus la routine habituelle. Les innovations peuvent même aboutir à des actes d’agression ou de violence, en particulier lorsqu’elles menacent des emplois. La production de textile n’est pas seulement une activité exercée en usine. En effet, le travail à domicile est encore sollicité au début du XXe siècle.
Si les manufacturiers voient avec bonheur s’amplifier leur production, donc leur profit. Pour autant, la condition des ouvriers n’est pour autant pas améliorée : Leurs salaires restent insuffisants, et les enfants doivent travailler très jeunes ; les conditions de sécurité sur les machines ne sont pas la préoccupation essentielle et les accidents sont fréquents. L’atmosphère de ces grands ateliers, surchargée de fibres et de particules textiles, provoque des maladies pulmonaires souvent mortelles.
De plus, la mécanisation à créé du chômage. Elle suscite la misère. La machine est présentée comme animée pensante, et fait la promotion du progrès technique en parlant d’efficacité et d’hygiène, ce qui ne rend pas compte de la réalité. Le travail domestique confine les femmes à la maison sans aucun espoir d’amélioration de leur sort.

À retenir :
Dans ses débuts, la filière textile était une production familiale et artisanale. (On parle de « Domestic system »)
Grâce à la mécanisation, la production la production de textile a évolué et s’est diversifiée. En effet, la machine fut beaucoup sollicitée ; des usines de plus en plus importantes apparaissent et le progrès technique se perfectionne.les