Projet lusaka
2) Comment le désir de partir et la préparation à la mission se sont-ils faits ?
Gh : Dieu s’y est pris patiemment avec moi. Des lectures de témoignages de volontaires partis avec Fidesco m’interpelaient depuis longtemps, ils restaient dans un coin de ma mémoire mais Gonzague y était réticent. C’est vrai qu’il y avait le travail, les enfants…
Nous avons suivi une session pour les familles à Paray-le-Monial durant l’été 2006 dont le thème était « je te donnerai une espérance, un avenir ». Sur le site se trouve un certain nombre de tentes pour faire connaître différentes associations et organisations telles que Raoul Follereau, la Fondation Jérôme Lejeune, la revue de l’Emmanuel « Il est vivant »… et Fidesco. Le rythme de la session est soutenu. Nous n’avons pas eu le temps d’y jeter un coup d’œil avant la fin. J’ai un peu poussé Gonzague à entrer dans la tente de Fidesco. On y a posé quelques questions, montré notre enthousiasme pour un tel projet et expliqué que du fait de la profession de Gonzague, nous ne pouvions nous-mêmes partir en mission à l’étranger. La salariée de Fidesco qui nous avait présenté les différents projets et le fonctionnement de Fidesco nous parle d’un militaire qui pensait partir et qui s’était assuré que les statuts militaires permettaient un congé sans solde pour convenance personnelle. C’était donc statutairement possible de partir deux ans comme volontaire. Nous sommes sortis de la tente et n’avons parlé ensemble de cette visite que quelques heures plus tard en route vers la destination suivante de nos vacances.
Je ne sais plus exactement comment on