Projet mémoire
Mon projet de recherche se rapporte à la Politique de programmation des chaînes de télévision de Kisangani. Nous y développerons une approche qualitative.
Faits constatés
Il s’observe que les chaînes de télévision de Kisangani proposent des programmes, pour la plupart produits en studio, qui, parfois se retrouvent aux antipodes de leurs missions, objectifs ainsi que de leurs statuts. La programmation est amie à la ponctualité, ennemie au hasard, à l’imprévu ou à l’imprévisible, avait conclu un chercheur belge sur le domaine de la programmation. Dommage que le contraire de cette réflexion fait note de figure du système télévisuel boyomais. C’est sur des grilles de programmes vielles, non recyclées, et mal élaborées que repose la vie de ces chaînes de télévision. Ainsi, quelques uns des programmes extérieurs (films, documentaires, séries,…) jouissent d’un quota un peu plus important par rapport à la production locale faible. D’autres chaînes donnent l’impression de servir de relais de chaînes étrangères vu l’hyper exploitation des programmes de ces dernières. Même cette production locale ne présente pas un vaste choix d’émissions, diversifiées quant à leurs genres, leurs contenus, leur typologie et leurs styles, et quant aux positions et opinions qui s’y expriment…
D’emblée, au sein du système télévisuel boyomais, une véritable politique de programmation bien réfléchie ne fait pas encore l’objet d’une attention particulière par les promoteurs. Alors que c’est par elle que s’identifient les différents paramètres et critères de la programmation d'une chaîne en fonction de son identité, de son audience et de son cahier des charges.
C’est une programmation télévisuelle qui ballotte dans des improvisations insipides et abjectes ainsi que dans des balbutiements proches de la paléo-télévision où produire des programmes c’est offrir des programmes « autophages » (qui se consomment eux-memes). En fait, cette forme de télévision est dépassée. L’adaptation