Projet d’Activité Collective

Présentation de la structure et du public accueilli

Le Centre Educatif Renforcé « La Tête de l’Eau » accueille 6 jeunes âgés de 13 à 17 ans ayant commis des actes de délinquance et faisant l’objet d’un placement par le juge au titre de l’ordonnance du 2 Février 1945 pour une période de 5 mois.

Très souvent, ces jeunes sont en rupture sociale ou en voie de marginalisation et ont un passé institutionnel très lourd où toutes les tentatives de prises en charge se sont avérées infructueuses.

Le placement en CER est alors envisagé comme une possibilité de rupture qui va permettre de stopper l’escalade des délits et proposer à l’adolescent un lieu contenant lui permettant de réfléchir sur les causes et les conséquences de ses passages à l’acte pour enfin élaborer un projet possiblement réalisable.

Le placement en CER constitue en lui-même une première rupture pour le jeune : en effet, le jeune qui n’adhère généralement pas au placement, se voit contraint d’être éloigné à la fois de son environnement, de son mode de fonctionnement habituel, de ses fréquentations et de sa famille. Il est également soumis à des règles de fonctionnement clairement définies dès son arrivée et qu’il s’engage à respecter via sa signature sur le règlement : interdictions multiples (violences verbales et physiques, téléphone portable, argent, consommation d’alcool ou de stupéfiants…), horaires stricts à respecter, rythme de vie à prendre, participation aux tâches quotidiennes…

Le projet pédagogique du CER, conforme au cahier des charges de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, instaure des séjours de rupture à raison de 110 jours par an.
Considérés comme de véritables leviers éducatifs, chaque séjour de rupture a une spécificité en fonction des jeunes qui composent la session et des attentes de l’équipe éducative.

Conception d’un projet de séjour de rupture

Lors de mon stage à « La Tête de l’Eau », j’ai eu l’occasion de collaborer à