prolongement
Exemple de fiche de bilan réalisée par une élève
LE STOICISME ET L’EPICURISME
Le but de ces deux philosophies est le bonheur, la sérénité, la tranquillité de l’âme. L’ataraxie pour les épicuriens est l’absence de trouble et l’apathéia pour les stoïciens est l’absence de douleur. Pour cela, elles ont donc des moyens semblables : Vaincre les passions (les craintes, les désirs) comme la crainte des dieux, de la douleur, de la mort ou le désir d’honneur, de richesse. Chercher la sagesse, qui est un remède, et prendre exemple sur le sage.
1. LES CARACTERISTIQUES DU STOICISME.
Son nom vient de la Stoa, qui est le portique, l’allée couverte où l’on enseignait cette philosophie à Athènes. Le stoïcisme a été fondé par Zénon de Cittium (336-264 av.J.-C.). Ses successeurs sont Cléanthe (331-232) et Chrysippe (280-210). Il se développe sous l’Empire où il offre un moyen de résistance à la dégradation des mœurs publiques dans une époque troublée. Le « summum bonum » (le souverain bien), c’est-à-dire ce que l’on cherche à atteindre, est la vertu, la beauté morale.
Sa logique.
Il existe un logos : une providence divine, un feu qui assure l’harmonie et la rationalité du monde. Notre raison est une « étincelle de cet esprit divin » ; l’homme doit donc donner son assentiment à l’ordre du monde.
Son éthique.
Il faut éviter les passions, ce qui trouble l’âme. Il faut agir sur ce qui dépend de nous. Puisqu’on ne peut éviter la douleur, il faut l’affronter et accepter le malheur, nécessaire à l’ordre du monde. Ces troubles sont envoyés par le destin (« fatum ») qui gouverne le monde. Les stoïciens sont des athlètes de la vertu et du courage ; ils font preuve de volonté, de constance, de grandeur d’âme. Il faut exercer son âme par l’accomplissement de devoirs et la confrontation à des épreuves. Les stoïciens s’engagent dans la vie de la cité.
La devise stoïcienne :
sustinere et abstinere : supporte et abstiens-toi.
N.B.