Propos sur le bonheur
1 UNE SCENE DRAMATIQUE
A ~ Une mécanique dramatique en marche
La dramatisation du destin de M. est lié à sa progression dans le récit. Il revient à la source car il a trop chaud dans le passage. Une fois de plus un élément extérieur, ici la personnification de la chaleur, montre à quel point elle est devenue atroce. (« son grand souffle chaud »).
Il voit l'Arabe et s'immobilise.{ «j'étais assez loin de lui, à une dizaine de mètres ») Il avance ensuite de façon assez innocente « L'Arabe n'a pas bougé. Malgré tout il était encore assez loin. » Enfin, une action est soulignée avec insistance et comme prolongée, montrant ainsi le drame qui risque de se produire: « A cause de cette brûlure que je ne pouvais supporter, j'ai fait un mouvement en avant. » ... « mais j'ai fait un pas, un seul pas en avant ».
B - Le rôle du hasard
Le retour du perso est montré dans sa banalité. Il se trouve face à l'Arabe qui est son adversaire, et en même temps il est surpris de le voir à cet endroit. «( j'ai été surpris un temps »)
L'Arabe tel qu'il est représenté dans le récit, est déjà la préfiguration d'une victime: « il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil ». Il n'est donc pas en position d'agresseur; c'est le hasard qui va conduire au dérapage final.
C - Le temps suspendu
Le drame est ici lié à l'altercation qui a précédé et qui n'impliquait pas directement