Prospère mérimé
Prosper Mérimée est né à Paris, en 1803. Son père et sa mère sont des peintres de talent. Léonor Mérimée est professeur de dessin à l'École polytechnique, et sera plus tard secrétaire perpétuel de l'École des Beaux-Arts. Sa mère, Anne Moreau est portraitiste, et enseigne, elle aussi, le dessin Elevé dans un milieu bourgeois et artistique, Prosper Mérimée suit ses études au lycée Henri-IV, puis fait son droit, tout en fréquentant les salons littéraires de l'époque (http://www.alalettre.com/merimee-intro.htm). Prosper fit son droit et étudia aussi de nombreuses langues.
Reçu avocat, il se livra à la littérature. Il demanda à Viollet le Duc d’effectuer une de ses premières restaurations d’édifice en France. Ce poste lui donna l’occasion de faire dans le Midi, l’Ouest, le Centre de la France et en Corse des voyages d’archéologue et de touriste, dont il publia les relations (1835-1841).
En 1843, il est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et, en 1844, à l’Académie française. Ayant pris fait et cause pour son ami le comte Libri, Mérimée est condamné à quinze jours de prison et à mille francs d’amende.
Les honneurs lui vinrent au milieu de l’existence littéraire d’un homme ayant fait, pendant quarante ans de l’archéologie, de l’histoire et surtout des romans. Il écrit ‘La Chronique du temps de Charles IX’ (roman historique) puis une série de nouvelles, puis il publia dans la Revue de Paris et dans la Revue française deux petites comédies: l'Occasion et le Carrosse du Saint-Sacrement et quelques nouvelles: Mateo Falcone, Vision de Charles IX, l'Enlèvement de la Redoute, le Vase étrusque, Tamango, Federizo et la Perle de Tolède, qui, beaucoup mieux que ses œuvres précédentes, donnent dès à présent la