Protectionnisme et libre-échange
Ainsi, la croissance économique dans le monde est-elle mieux assurée par le libéralisme des échanges ou par le protectionnisme ?
Le libre-échange est un facteur de la croissance mondiale. En effet, l’ouverture d’un marché international grâce à la baisse des droits de douane est un stimulant puissant du développement économique des nations. Il permet entre autres l’augmentation de la taille du marché qui génère des économies d’échelle et qui stimulent la croissance des entreprises, le renforcement de la recherche de productivité et d’innovation des entreprises grâce à la concurrence mise en place et l’importation de produits moins chers de l’étranger qui améliore le pouvoir d’achat du consommateur qui pourra ainsi augmenter sa demande sur d’autres secteurs de biens et services pour une relance de type keynésien. De plus, les importations à meilleur prix sont également un facteur efficace de lutte contre l’inflation, ce que l’on appelle la « désinflation compétitive ». Le libre échange propage la croissance puisqu’en effet, un pays dont la croissance se développe est conduit à augmenter ses importations, ce qui accroît les échanges internationaux et favorise la croissance des autres pays.
Cependant bien que le libre-échange apparaît comme une performance, il connaît toutefois des imperfections. En effet, il favorise les pays développés à économie de marché et aggrave le fossé les séparant des pays en développement.
Les pays industrialisés exportent des produits manufacturés à haute valeur ajoutée, fixent le prix d’achat des produits agricoles et concentrent leurs investissements