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La notion de protectionnisme
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Dans le contexte économique et politique actuel, la notion de protectionnisme est fréquent utilisée, que ce soit par les pouvoirs publics que par les entreprises, il est nécessaire de bien comprendre le sens de cette notion et les conséquences concrètes de son utilisation.

Protectionnisme : doctrine et mesures concrètes

Tout d’abord le mot "protectionnisme" est définit comme désignant une doctrine économique, mais aussi, les pratiques qui résultent de l'application de cette doctrine par un pays. Cette théorie s’oppose à celle du libre-échange, prônant une circulation facilitée des produits entre pays.

L’ensemble de ces mesures sont mises en place pour protéger l’économie d’un pays de la concurrence étrangère, en cherchant à avoir un impact sur les flux d’importation et d’exportation. Le protectionnisme peut être avoué, ou plus ou moins caché ; il peut ne concerner que certains produits ou être généralisé. On considère qu’il existe deux types de protectionnisme : tarifaire et non tarifaire.

L'objectif est toujours de protéger les acteurs économiques nationaux de la concurrence étrangère, et ainsi atteindre plusieurs buts : * encourager la production nationale et protéger l'emploi, * vouloir conserver un haut niveau de protection sociale (ce qui contribue à l'élévation des prix et donc à une moindre compétitivité), * conserver une indépendance nationale pour les productions qualifiées de "sensibles" Pour cela les pratiques qui découlent de cette doctrine sont de différentes natures.
Les mesures protectionnistes peuvent être : * Protectionnisme tarifaire : financières (barrières tarifaires, droits de douane), * Protectionnisme non tarifaire : radicales : quota, contingentement, contingent, afin de limiter ou interdire l’importation d’un