Protectorat français au maroc
La conférence d'Algésiras (1906), qui entérinait l'intervention des puissances occidentales au Maroc, reconnut à l'Espagne et à la France des droits particuliers. De 1907 à 1912, une série d'incidents provoqua l'intervention de l'armée française; en août 1907, les Français débarquèrent à Casablanca, puis occupèrent Oujda, Casablanca et Fès. En dépit de l'opposition de l'Allemagne, le traité de protectorat, finalement imposé au sultan du Maroc, fut signé à Fès le 30 mars 1912. (Par ailleurs, en novembre 1912, la convention de Madrid plaçait le nord du pays sous protectorat espagnol.) Le général Lyautey fut nommé premier résident général de la France.
Introduction
En un demi-siècle, soit entre les années 1910 et 1960, Casablanca devient une grande métropole et la capitale économique du Maroc. Ce développement effervescent a également été accompagné d'un extraordinaire mouvement d'urbanisation, faisant à son tour figure de terrain d'expérimentation dans le domaine de l'architecture. Depuis, une variété particulièrement riche de styles cohabitent et enrichissent l'espace architectural de la ville de Casablanca.
Parmi les différentes influences architecturales de cette époque, on retrouve entre autres le style arabo-andalou revisité à la française, l'art déco, le mouvement moderne.
Un agencement particulier de styles est demeuré caractéristique de l'architecture de Casablanca pendant les premières années du Protectorat.
C'est notamment par les réalisations d'un grand nombre d'architectes reconnus que s'exprime cette unique hétérogénéité de style. Par exemple, on note les apports créatifs de, Henri Prost, Albert Laprade. Ces architectes ont, parmi d'autres, contribué de manière singulière à la diversité architecturale de la ville.
Ces architectes s'inspiraient largement de l'art et de l'artisanat marocains dans leurs projets, et c'est ainsi que la modernité architecturale à laquelle ils travaillaient a été contrebalancée par