Proust, le déchiffrement des signes dans combray
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Entreprise de déchiffrement des signes Il faut penser le roman comme une vocation qui permet d’accéder à la vérité, envisager le livre comme une quête. On observe une structure solidaire des formes littéraires. La narratologie : analyser la manière dont le texte fonctionne. Il s’applique plus au récit et amène à prendre conscience que tout récit est structuré sous une forme de quête. Elle montre qu’on peut mettre en évidence l’histoire d’un héro en quête d’un objet, confronté à une série d’épreuves avec des adjuvants ou des opposants. Structure qui se retrouve dans le conte populaire et dans les récits les plus archaïques de notre tradition littéraire. Par exemple : La quête du Graal. On observe 4 systèmes de signes dans le roman : Les signes mondains Les signes amoureux ou érotiques Les signes de la mémoire Les signes de l’art et de l’esthétique Pour parvenir à la vérité il faut traverser les différents systèmes de signes. La connaissance n’est jamais séparée du désir, ça suppose de savoir quoi désirer pour se rendre heureux. Toute la recherche peut-être configurée par cette question et ce schéma. Les systèmes ne sont écrits de façon chronologique. « Comment être heureux ? » une médiocre réponse : la mondanité. Le narrateur est convaincu que le but de l’existence est de se faire une place dans la société mondaine, thème de l’ambition pour être soi même. Chez Proust, la société est immobile car la hiérarchie sociale a été remise en place. L’ambition est vécue sous le mode du snobisme (celui qui croit par pure imitation). L’intégration sociale est le 1*er*objet qui donne un sens à l’itinéraire personnel du personnage de *A la recherche du temps perdu*, il pense que dans des salons on accède à la vrai vie. C’est en décodant le langage des autres qu’on peut accéder à ces mondes. Les plus snobs, sont les plus tenues à l’écart de cette société. Le sujet s’engage dans ce processus de déchiffrement pour accéder au bien