Prévisions Boursières
Aux Etats-Unis, la « machine » américaine semble être bel et bien repartie. En effet, le chômage est en constante baisse (6.50%), la consommation en hausse prévisionnelle de 1% tout comme l’investissement qui se situerait aux alentours de 17 milliards. L’inflation quant à elle restera entre 1 et 1.5%, associé à un taux d’intérêt de 3.5%. Le gaz de schiste dopant l’économie, cette hausse de la croissance ne devrait pas s’arrêter. Cependant, si les résultats de l’année 2013 sont encourageants, il faut rappeler que la dette des Etats-Unis ne cesse de s’aggraver, et qu’elle a même entrainé une crise budgétaire de 2 semaines qui aura coûté 24 milliards de dollars au pays, selon les estimations de l'agence Standard & Poor's. « Le pays de l’oncle Sam » s’en est finalement sorti en repoussant le plafond de la dette. Mais il devra à nouveau faire face au problème en février 2014, et cette fois ci, il n’y aura pas de « silver bullet ». À court terme, si le plafond de la dette devenait contraignant aux États-Unis début 2014, on pourrait s'attendre à d'amples conséquences négatives sur la stabilité et la croissance de l'économie mondiale De plus, la décision de la FED de réduire les investissements dans les « Bonds buyback » (rachats d’Obligations) risque d’affecter l’économie américaine ; Ben Bernanke et les dirigeants de la Fed ont encore à l'esprit leur tentative de l'été 2012 de couper la perfusion de la Fed, que les marchés et les investisseurs avaient très mal digérés. Tous ces problèmes risquent donc d’affecter la bourse américaine. On peut alors prévoir que dans la continuité de la croissance si le « shutdown » (impasse budgétaire) n’a pas lieu, que le dow jones devrait se situer entre 15 900 et 16 400.

La situation économique en France est bien différente de celle Outre-Atlantique, en effet, le pays est toujours dans l’incapacité de se redresser de la crise de 2008 : Chiffres à l’appui, le solde commercial devrait diminuer de 1.9% à