psychiatrie
Cette situation se déroule dans un centre médicaux – psychologique (CMP) de l’agglomération lilloise, lors d’un entretien spontané avec un infirmier de la permanence d’accueil. C’est un établissement public regroupant des spécialistes de la santé proposant une offre de soins mentaux.
Mme Y âgée de 37 ans mariée avec 2 enfants se rend au CMP le 23 octobre pour un entretien spontané car elle est en décompensation psychotique. Mme est d’origine pakistanaise. Elle vit en France depuis peu. Elle ne parle pas le français mais elle le comprend. Elle se rend au centre accompagné de son mari qui lui, parle le français.
Mme Y, son mari, L’infirmière et moi même entrons dans le bureau afin de débuter l’entretien.
L’infirmière demande au couple de s’installer en face et moi je me mets à coté de l’infirmière.
L’infirmière demande ce qu’ils les amènent au CMP aujourd’hui, c’est alors Mr qui nous explique la situation. Il nous dit que sa femme ne parle pas le français mais elle le comprend ce pourquoi il parlera à sa place. De part les dires de Mr nous comprenons que Mme est en décompensation psychotique, quelle met en danger sa vie ainsi que celle des enfants, et qu’il souhaite que sa femme soit hospitalisé.
La question que je me pose est « la présence d’un tiers a t’elle des répercussions dans la prise en charge psychologique ? »
L’infirmière demande alors qu’es ce que sa femme en pense et Mr répond avant de lui avoir posé la question en disant quelle est d’accord et que c’est ce quelle veut.
C’est donc avec Mr que se déroule l’entretien avec la présence de Mme, cette dernière à un regard vide, elle ne laisse paraître aucun affect face à la situation.
D’après mes recherches,
Dans cette situation la barrière de la langue est une difficulté car on ne sait pas véritablement qu’elle est la demande de Mme. Il est difficile de ne pas porter de jugement sur ce que l’on voit il faudrait revoir