Psychoses et délires.

Dans certaines psychoses sous forme semi-décompensée ou décompensée, le délire occupe une place centrale. Mais le délire ne se confond pas avec la notion de psychose car il existe des psychoses sans délires. car il existe des psychoses sans délire par leur forme compensée et parfois meme un psychotique qui décompense ne délire pas pour autant. On voit des formes de délire dans certaines structures névrotiques décompensée ( différence entre délire psychotique et névrotique, le sens d'un delirium est différent ). il ne sera absolument pas le meme que celui qu'il prendra dans la psychose. Il ne s'ordonnera pas de la meme manière dans l'appareil psychique du patient névrotique. Il est assez rare de voir des structure névrotique qui décompense sur des delirium.
Délire: décrocher de la réalité externe. Dure un cours temps puis il recompense ou se réordonne dans sa névrose sous une forme décompensée. Il abandonne le délire et décompense vers une dépression ou autre. Le délire ne fait pas parti de sa structure.
D'un point de vue psychanalytique les divers symptôme psychotiques dont les délires sont des tentatives pour reconstruire un lien avec la réalité. Ce lien recrée, toujours pathologique, est néanmoins indispensable pour le sujet. À travers le délire, le sujet réinvestit les objets ( c'est ce qu'il pense ). c'est pathologique car ça entraine de la souffrance mais pour l'appareil psychique c'est un mode défensif car sinon c'est un lien direct vers Thanatos. Le délire c'est recréer un monde moins anxiogène pour le patient, ça peut être aussi une tentative de faire sortir en dehors ce qui n'est plus acceptable en dedans. Il y aurait une souffrance dans l'appareil psychique qui fait souffrance et est persecutante, le patient est obligé de se recréer un monde parallèle et d'aller y placer l'ensemble des choses problématiques ou anxiogène.