Puberté chez la guenon
Question : En utilisant les données du document, montrez quel enchaînement d’évènements peut conduire à la première ovulation chez la jeune fille à la puberté.
Rappel des conseils : Pour cette question, vous devez exploiter les documents, c’est-à-dire : Il faut d’abord relever les informations utiles : ici ce sont les taux hormonaux et l’ovulation qui sont à relever, mais il faut penser à utiliser le texte de présentation. Quelques connaissances sur les hormones (stimulation des follicules par FSH, pic de LH, et rétrocontrôle positif des oestrogènes) sont utiles : il faut se les rappeler, les utiliser. Par contre vous n’avez rien à savoir à l’avance sur la première ovulation. Les conclusions portées à partir de la mise relation du protocole (injection de GnRH) et des résultats (taux de FSH, LH, O, ovulation) vont permettre d’expliquer la première ovulation.
La question de cours sur le suivi de la grossesse n’a pas étudiée en classe à ce jour. Exercice pour plus tard.
EXPLOITATION DU TEXTE :
La guenon rhésus possède des cycles sexuels comparables à ceux de la femme : l’étude sur l’animal peut donc permettre de comprendre, en partie, le fonctionnement chez la femme.
Dans l’expérience proposée, la guenon est impubère : l’appareil génital de la guenon ne doit pas avoir de cycle
EXPLOITATION DU GRAPHIQUE : avant la première ovulation
Avant le jour 0, les taux hormonaux sont faibles et constants : LH : 2 ng.l-1, FSH : 5 ng.l-1, oestradiol : 110 pg.l-1.
La constance de ces taux hormonaux montre qu’il n’y a pas de cycle sexuel
A partir du jour 0 jusqu’au jour 30, GnRH est injecté dans le sang de la guenon.
Les résultats sont :
des variations très légères de LH à environ de 1 à 5 ng.l-1 et de FSH de 0 à 10 ng.l-1, sans synchronisme.
des variations de plus en plus grandes du taux d’oestradiol, de 110 ng.l-1 à 400 ng.l-1.
On peut conclure que la perfusion de GnRH :
stimule la sécrétion