Alors que nos petits bambins n’ont même pas trois ans, les spots de Saint-Nicolas leur proposent déjà la Play station de Dora. Au moment des fêtes, les rayons des grands magasins (Maxi Toys, Cora, Carrefour) regorgent de jouets. A 12 ans, on peut ouvrir un compte bancaire et effectuer des retraits au moyen d’une carte. Ces faits posent le problème de la pression du marketing sur les jeunes. Est-elle fatale ? Pour aborder la question, nous allons décrire le problème, analyser ses causes et proposer des éléments de solution.

Le marketing influence les jeunes. Les publicitaires imaginent des ficelles pour accrocher le consommateur. Par exemple, il leur propose des stars auxquelles ils ont envie de s’identifier. Les métaphores, la composition de l’image, les couleurs, la mise en page de l’objet concourent à séduire. Ces publicités suscitent de nouvelles envies et incitent à considérer comme indispensable des produits dont l’utilité reste à démontrer. Les jeunes acquièrent des réflexes de consommation en contradiction avec les réalités financières. Enfin, les réalités leur apparaissent de manière faussée. Ils imaginent que la vie est rose, ce n’est pas toujours le cas, ils ressentent des frustrations. Bref, ils sont une cible privilégiée du marketing.

Les origines du problème sont multiples. La crédulité et le conformisme des jeunes les rendent vulnérable. Leur engouement naturel les porte à la consommation. Ils représentent un énorme potentiel économique parce qu’ils influencent les achats familiaux et leur pouvoir financier augmente. Le groupe exercera une pression sur ses membres qui ne veulent pas être marginalisés. Les parents ont également leur importance. Ils désirent faire plaisir à leurs rejetons en offrant ce à quoi ils n’ont pas pu accéder eux-mêmes lorsqu’ils étaient enfants. Accaparés par le travail, ils veulent compenser leur absence. Leur culpabilité face à une séparation les pousse à choyer matériellement leur progéniture. Enfin, les