Pétrarquisme
I) La beauté idéale.
Pétrarque multiplie les images merveilleuses voir féeriques, sonnet du genre de l’éloge, genre encomiastique. Dans le texte 1 Pétrarque exprime son émerveillement, sa joie, sa plénitude, dû à la présence lumineuse de la femme aimée. Multiplication des superlatifs : « comme qui aurait vu chose incroyable » (v2 texte1). La dame décrite ici rélève de l’archétype de la beauté occidentale, c’est « celle qui, sans pareille, à nulle ne ressemble » (V4 texte1). Il utilise certains lieux communs de l’esthétique médiévale pour brosser le portrait de Laure : peau très blanche « gorge neigeuse » (V11, texte 11), cheveux blonds et bouclés « tissant une guirlande à l’or fin de ses boucles » (V14, texte 1). La beauté du regard avec des yeux qui « scintillent » (V6, texte1). Mais encore la métaphore topique de la femme fleur « on la voit être en fleur » (V10, texte 1) « sous un semis de roses dérobe ses membres » (V10, texte 2). Les semis évoquent les motifs de la robe.
La dame devient une créature merveilleuse issu d’autre cieux « l’orient de mes sures étoiles » (V6, texte 1). Ce thème est plus développé dans le texte 2, où la femme est comparée a une princesse issue des monts d’Arabie, auréolée d’un pouvoir de fascination qui lui viendrait de la puissance surnaturelle de sa chevelure. On note que la culture courtoise est d’origine islamique apporté par la guerre.
II) La souffrance.
Pétrarque utilise des images présentant l’amour comme « doux/amer », « joie/souffrance ». Ces thèmes sont développés dans le texte 3, car il multiplie les antithèses traduisant le désordre de l’amour renforcé par les chiasmes (ABBA : verbe ccl ccl verbe) « je vole au firmament en terre je suis gisant » (V3, texte 3) ou les parallélismes (ABAB : verbe ccl verbe ccl) « Et le vide j’etreins quand l’univers j’embrasse » (V4 texte 3). Dans ces deux sonnets, il utilise le registre pathétique voir tragique. Pétrarque reprend le gout de l’introspection