La richesse pétrolière de l’Asie centrale : un objet de toutes les convoitises
Un des moyens pour réduire la dépendance au pétrole est de diversifier les sources énergétiques. C’est une stratégie qui est aujourd’hui mise en place dans la majorité des pays consommateurs.
La Russie est au centre d’un jeu politique très complexe. Aujourd’hui, la Russie est le second producteur mondial de pétrole avec 9,8 millions de barils par jour. La Russie possède de très grandes réserves de pétrole et est souvent considérée comme un contre pouvoir de l’OPEP. La Russie cherche à devenir le « leader » de l’approvisionnent de pétrole dans le monde. Ainsi, ce pays se retrouve au centre d’une lutte d’influence regroupant l’OPEP, l’Europe, la Chine, les Etats-Unis et les compagnies pétrolières.
La Russie met en place une stratégie autour de trois axes.
La Russie est un des seuls pays où l’activité pétrolière est effectuée par des entreprises privées, elles sont au nombre de dix. La privatisation du secteur a été organisée en 1992. Dans le pays, la Russie oppose les autorités russes aux oligarques de l’industrie pétrolière nationale. Certaines entreprises russes intéressent des compagnies pétrolières qui jouent un rôle mondial. Par exemple, l’entreprise BP détient aujourd’hui la moitié du capital de l’entreprise TNK depuis 2003. Cet exemple est le premier cas en Russie d’acquisition d’une compagnie russe par une compagnie étrangère. Cela a été suivi par Exxon Mobil qui détenait 40% du capital de Loukos Sibneft en 2003. Aujourd’hui, une entreprise publique russe a repris le contrôle de l’entreprise suite à des actions en justice pour des problèmes d’impôt impayé. On peut envisager le fait que la Russie souhaite reprendre la main sur ce secteur stratégique.
La Russie cherche à contrôler le lieu d’exportation de son pétrole. En effet, à l’heure actuelle, plusieurs pays cherchent à séduire la Russie avec des actions de lobbying comme la Chine et le Japon car deux projets d’oléoducs sont