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337 mots 2 pages
La querelle des Anciens et des Modernes ou querelle des Classiques et des Modernes est une polémique née à l’Académie française et qui agite le monde littéraire et artistique de la fin du XVIIème siècle.
Elle oppose deux courants :
Les classiques menés par Boileau, soutiennent une conception très particulière de la création littéraire, comme simple imitation des auteurs de l’Antiquité ; cette thèse est fondée sur l’idée que les Grecs et Romains ont atteint une fois pour toute la perfection artistique.
Les modernes qui eux, sont représentés par Perrault soutiennent le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirment au contraire que les auteurs de l’Antiquité ne sont pas indépassable et qu’il faut innover
Sous l’apparent débat se cachent des enjeux de pouvoirs autour de Louis XIV, qui règne de 1643 à 1715.
Perrrault déclenche les hostilités le 27 janvier 1687, lorsqu’il présente à l’Académie Française son poème Le siècle de Louis le Grand , dans lequel il faisait l’éloge de l’époque de Louis XIV comme idéale, tout en remettant en cause la fonction du modèle de l’Antiquité. Cette lecture provoque une protestation immédiate de Boileau. La polémique enfle autour de deux modèles ésthétiques opposées : le principe de l’imitation orienté vers l’Antiquité comme idéal de beauté absolue et d’autre part, le principe du génie de l’imagination qui puise son inspiration en lui-même. Quelques années plus tard, il n’y a toujours pas de victoire nette de l’une ou de l’autre des deux parties et la querelle s’est en quelque sorte épuisée.
Elle a aussi été rapidement reçue au-delà des frontières françaises, comme en Grande-Bretagne et en Allemagne. C’est le philosophe Léo Strauss qui utilise au XXe siècle la thématique de la Querelle des Anciens et des Modernes pour souligner la différence entre l’expérience de la vie politique des Anciens et l’expérience des Modernes.

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